L'improvisation - remarques générales théoriques

Publié le 1 Juillet 2011

L'improvisation : remarques générales théoriques

Pour improviser, il faut sortir des carcans reçus dans les conservatoires de musique.

Sortir des règles qu'impose le solfège ainsi que la théorie musicale.

Le solfège n'est qu'un code.

C'est ce que l'on inventé de mieux pour traduire le sentiment musical.

Dans le solfège, il n'y a aucune musique.

Le solfège est froid et vidé de la substance musicale : il est comme une photo que l'on n'a pas révélée...

C'est l'interprète mais surtout le musicien qui va traduire ce qu'il y a

"dans" et "entre" les notes.

Improviser, c'est se sentir libre et oser.

Vous n'avez de compte à rendre à personne à part à vous-même.

Pour improviser, en s'accordant d'abord l'autorisation à la liberté, vous pouvez transformer votre partition à l'aide des idées reprises ci-dessous.

Sortez des idées ainsi que des enseignements de "ceux qui dirigent" et qui s'imaginent détenir le sens.

J'ai repris le texte de Jacques Siron car il est très bien construit et surtout il l'a très bien écrit.

"1. Transformation du motif (durée et rythme) varier la vitesse d’un motif :

diminuer ou augmenter la vitesse;

transformer le rythme : syncopes, contretemps , notes répétées;

transformer le phrasé : phrasé piqué, accents, phrasé ternaire; mettre des accents décalés; décaler le placement rythmique : consiste à décaler son placement dans la mesure;

2. Transformer la mélodie (varier les hauteurs)

transposer diatoniquement un motif;

transformer exactement un motif (transposition); transformer un motif de manière variable;

transformer les intervalles en les altérant chromatiquement;

transformer les intervalles en les diminuant ou augmentant;

inverser la direction d’un intervalle;

inverser en miroir selon un axe (axe = note repère);

permuter les notes de la mélodie (= modifier l’ordre des hauteurs sans altérer les notes); rétrograder les notes d’un motif (rétrograde descendant, ascendant, circulaire, brisé);

3. Transformer le nombre de notes (varier la forme du motif) ajouter une structure constante (ajout d’un point fixe après chaque note);

ajouter une structure constante après chaque note : exemples, une seconde majeure, un chromatisme d’approche, etc.;

ajouter des notes de liaison (en fait, des notes de passage);

ajouter des ornementations : gruppetto, trille, etc.; soustraire des notes à l’intérieur d’un motif en les remplaçant par des silences

4. Transposition transposer un motif dans une progression diatonique ou chromatique pour ensuite retomber sur la tonalité originale."

Sources :

Avec l’aide de Jacques Siron, « La Partition Intérieure»

(lien ci-dessous)

http://sunset.chez.com/vz/pii/

 

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